Commençons par une petite diatribe. Xiaomi, un géant dans le monde de la technologie, dispose d'un budget de recherche et développement annuel de plusieurs milliards, pourtant, lorsqu'il s'agit de configurations de téléphones phares, ils semblent toujours retenir leurs cartes—comme s'ils sortaient les fonctionnalités petit à petit au lieu de nous offrir le tout dès le départ. Ce n'est qu'après que les ventes ne répondent pas aux attentes qu'ils réévaluent leur approche.

Un exemple typique en est les fameux « phares » comme le Xiaomi 11 et 12, ou même le Mix Fold 2, qui était un excellent exemple de cette tendance. Honnêtement, le Fold 3 ressemble plus à ce que le Fold 2 aurait dû être depuis le début. Lors de l'événement de lancement, Lei Jun lui-même n'a pu s'empêcher de se moquer des critiques reçues par le Fold 2 pour son absence de charge sans fil.
J'ai utilisé le Vivo X Fold 2 pendant quelques mois, et j'ai été plutôt satisfait—il n'y avait aucune faiblesse notable jusqu'à ce que le destin intervienne. Il y a quelques jours, après qu'une personne m'ait bousculé dans la rue, je suis tombé accidentellement avec mon téléphone sur du béton, laissant une éraflure visible sur le coin. Cela m'a fait réfléchir à une mise à niveau, surtout depuis que le Mix Fold 3 semblait offrir des améliorations intéressantes par rapport au X Fold 2.
Pour commencer, il est nettement plus léger et plus fin. De plus, il ramène l'objectif téléphoto qui manquait sur le X Fold 2, ainsi que les améliorations apportées par Leica à la photographie. Le prix était raisonnable, et j'ai réussi à en obtenir un lors de la première vague de commercialisation.
Après avoir utilisé le Mix Fold 3 pendant quelques jours, j'ai remarqué quelques différences par rapport au X Fold 2. Bien que les deux téléphones soient équipés du puissant Snapdragon 8 Gen 2, la fluidité du système sur le Mix Fold 3 ne correspond pas tout à fait à celle du Vivo, ce qui est typique avec MIUI. De plus, le capteur d'empreintes digitales monté sur le côté semble maladroit et bien moins pratique que l'option sous-écran.
En parlant de capteurs sous-écran, c'est frustrant que, parmi tous les téléphones pliables lancés au fil des ans, seul Vivo ait adopté la technologie d'empreintes digitales ultrasonores sous-écran. Est-ce un problème de brevet ? Si non, pourrait-il s'agir d'un problème de coût ? Mais sérieusement, ces appareils sont des produits de luxe coûtant des milliers—combien cela ajouterait-il vraiment ?
Et si l'épaisseur est un souci, comment Vivo a-t-il réussi à intégrer deux capteurs ultrasonores sans rendre le téléphone encombrant ?
Il est clair que, bien que les téléphones pliables aient beaucoup progressé, il reste encore de la place pour que les fabricants améliorent leur jeu.
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